Hodologia Experience
Et si...
13 février 2050 - Le refuge du Mont-Céleste
Le soleil décline lentement derrière les crêtes. Au sommet du village, la résidence autonome du Mont-Céleste s’illumine peu à peu, ses larges baies vitrées réfléchissant les dernières lueurs orangées de la vallée.
Ici, à 1 500 mètres d’altitude, l’air est plus frais qu’en plaine. Depuis que les étés sont devenus caniculaires, le village a vu affluer de nouveaux résidents : d’anciens citadins qui ne supportaient plus la chaleur des villes, mais aussi des personnes âgées venues chercher un climat plus clément. Les anciens chalets secondaires, jadis inoccupés la majeure partie de l’année, ont été transformés en logements adaptés, connectés aux services de la résidence.
Dans la grande salle commune, une poignée de résidents discutent en sirotant une infusion de plantes locales. Au fond, Emma, une aide-soignante de 24 ans, échange avec Mathéo, le nouveau cuisinier de la résidence.
— T’imagines, il y a trente ans, personne n’aurait cru qu’un village de montagne deviendrait un refuge climatique ! dit-elle en riant.
— Ouais, et personne n’aurait imaginé qu’on manquerait d’eau à cette altitude… répond Mathéo en montrant les réservoirs de récupération de pluie installés le mois dernier.
L’eau est devenue une ressource précieuse. La résidence fonctionne en circuit quasi-fermé, avec un système de recyclage avancé. Les potagers en terrasse, entretenus par les résidents et les jeunes du village, fournissent une partie de l’alimentation.
En contrebas, les lumières des nouveaux quartiers s’étendent, prouvant que la montagne s’adapte, qu’elle attire à nouveau la vie.
Scénario librement inspiré d’un article de Reporterre « Quand le ski disparaîtra : ma vie en montagne en 2050 » par Raphaëlle Lavorel
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

13 février 2050 - Le refuge du Mont-Céleste
Le soleil décline lentement derrière les crêtes. Au sommet du village, la résidence autonome du Mont-Céleste s’illumine peu à peu, ses larges baies vitrées réfléchissant les dernières lueurs orangées de la vallée.
Ici, à 1 500 mètres d’altitude, l’air est plus frais qu’en plaine. Depuis que les étés sont devenus caniculaires, le village a vu affluer de nouveaux résidents : d’anciens citadins qui ne supportaient plus la chaleur des villes, mais aussi des personnes âgées venues chercher un climat plus clément. Les anciens chalets secondaires, jadis inoccupés la majeure partie de l’année, ont été transformés en logements adaptés, connectés aux services de la résidence.
Dans la grande salle commune, une poignée de résidents discutent en sirotant une infusion de plantes locales. Au fond, Emma, une aide-soignante de 24 ans, échange avec Mathéo, le nouveau cuisinier de la résidence.
— T’imagines, il y a trente ans, personne n’aurait cru qu’un village de montagne deviendrait un refuge climatique ! dit-elle en riant.
— Ouais, et personne n’aurait imaginé qu’on manquerait d’eau à cette altitude… répond Mathéo en montrant les réservoirs de récupération de pluie installés le mois dernier.
L’eau est devenue une ressource précieuse. La résidence fonctionne en circuit quasi-fermé, avec un système de recyclage avancé. Les potagers en terrasse, entretenus par les résidents et les jeunes du village, fournissent une partie de l’alimentation.
En contrebas, les lumières des nouveaux quartiers s’étendent, prouvant que la montagne s’adapte, qu’elle attire à nouveau la vie.
Scénario librement inspiré d’un article de Reporterre « Quand le ski disparaîtra : ma vie en montagne en 2050 » par Raphaëlle Lavorel
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2053, Dernier appel pour Malé
Léa ajuste son masque de sommeil en soie et soupire en s’enfonçant dans son siège première classe. Son voisin, Marc, pianote nerveusement sur son terminal, vérifiant une dernière fois le solde de ses points carbone.
“— Tout passe ? demande-t-elle en relevant un sourcil.
— Ouais, mais de justesse. L’algorithme a recalculé mes compensations carbone sur mes trajets de l’année... J’ai dû racheter un quota en urgence.”
Léa hoche la tête, à la fois soulagée et fascinée par cette nouvelle normalité. Depuis que le décret Priorité Ferroviaire, imposé par le Gouvernement du Président Hugo Clément, a drastiquement réduit les vols internationaux, seuls les plus fortunés peuvent encore s’offrir un voyage long-courrier. La majorité de la population ayant uniquement accès à des destinations touristiques à portée de train.
Leur avion est l’un des rares à décoller ce soir de Paris-Orly, devenu un aéroport d’élite. Les files d’attente sont absentes, remplacées par des salons exclusifs où les passagers sirotent des cocktails. Sur l’écran face à elle, une carte interactive affiche les routes aériennes encore ouvertes. Les Maldives clignotent, minuscule oasis dans un océan d’interdits.
— Tu crois qu’on va croiser des locaux ? demande-t-elle en plaisantant.
Marc rit doucement.
— S’ils peuvent encore se payer un bateau, peut-être.
Là-bas, l’archipel a été privatisé par quelques grandes fortunes. La montée des eaux a englouti plusieurs îles, et celles qui restent sont gérées par des consortiums d’écotourisme ultra-luxueux. On ne visite plus les Maldives, on les possède.
Le commandant de bord annonce le décollage. Léa ferme les yeux. Elle pense à ses parents, qui prenaient l’avion comme ils prenaient le bus. Pour elle, voyager est devenu un privilège, un rituel, une démonstration de réussite.
L’avion tremble légèrement. Elle sourit. Dans quelques heures, elle marchera sur un sable que peu auront encore la chance de fouler.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2053, Dernier appel pour Malé
Léa ajuste son masque de sommeil en soie et soupire en s’enfonçant dans son siège première classe. Son voisin, Marc, pianote nerveusement sur son terminal, vérifiant une dernière fois le solde de ses points carbone.
“— Tout passe ? demande-t-elle en relevant un sourcil.
— Ouais, mais de justesse. L’algorithme a recalculé mes compensations carbone sur mes trajets de l’année... J’ai dû racheter un quota en urgence.”
Léa hoche la tête, à la fois soulagée et fascinée par cette nouvelle normalité. Depuis que le décret Priorité Ferroviaire, imposé par le Gouvernement du Président Hugo Clément, a drastiquement réduit les vols internationaux, seuls les plus fortunés peuvent encore s’offrir un voyage long-courrier. La majorité de la population ayant uniquement accès à des destinations touristiques à portée de train.
Leur avion est l’un des rares à décoller ce soir de Paris-Orly, devenu un aéroport d’élite. Les files d’attente sont absentes, remplacées par des salons exclusifs où les passagers sirotent des cocktails. Sur l’écran face à elle, une carte interactive affiche les routes aériennes encore ouvertes. Les Maldives clignotent, minuscule oasis dans un océan d’interdits.
— Tu crois qu’on va croiser des locaux ? demande-t-elle en plaisantant.
Marc rit doucement.
— S’ils peuvent encore se payer un bateau, peut-être.
Là-bas, l’archipel a été privatisé par quelques grandes fortunes. La montée des eaux a englouti plusieurs îles, et celles qui restent sont gérées par des consortiums d’écotourisme ultra-luxueux. On ne visite plus les Maldives, on les possède.
Le commandant de bord annonce le décollage. Léa ferme les yeux. Elle pense à ses parents, qui prenaient l’avion comme ils prenaient le bus. Pour elle, voyager est devenu un privilège, un rituel, une démonstration de réussite.
L’avion tremble légèrement. Elle sourit. Dans quelques heures, elle marchera sur un sable que peu auront encore la chance de fouler.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2040, Un après-midi au cœur de Monjoly, un village mondialisé
Le soleil filtre à travers le dôme végétalisé qui protège la place centrale du village, situé dans une vallée autrefois reculée des Alpes. Sous le dôme, une effervescence paisible et rafraichissante règne. Touristes et habitants se mêlent dans un ballet fluide, partageant des rires et des conversations dans une multitude de langues. C’est ici que Maya, 27 ans, une blogueuse de voyage, pose son drone-caméra et active son micro.
« Et nous voilà dans le premier village entièrement autosuffisant et décarboné des Alpes. Pas de voitures, pas de déchets visibles. Vous sentez ça ? », lance-t-elle à son audience en direct. « C’est l’odeur des pins et des herbes alpines… pas celle du kérosène ! Chaque bâtiment ici produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à des panneaux solaires organiques et des mini-éoliennes intégrées au paysage. L’excédent alimente les transports publics, comme les navettes autonomes qui vous ont conduits ici. »
Un bruit doux attire l’attention : une navette à hydrogène vert glisse silencieusement jusqu’à la place, déchargeant un groupe de familles venues d’Italie. Les enfants courent immédiatement vers un atelier interactif où ils apprennent à fabriquer des petits objets en matériaux biodégradables.
Dans ce village, tout semble pensé pour inspirer et connecter : les visiteurs repartent avec une empreinte carbone nulle, mais une empreinte émotionnelle profonde.
“Village mondialisé” : Scénario librement inspiré de “Prospective Horizons 2040”, réflexion prospective engagée par Atout France visant à identifier les facteurs de transformation du tourisme et de son environnement. La démarche prospective initiée a abouti à la formalisation de quatre scénarios sur le futur du tourisme à horizon 2040 présentés aux professionnels en décembre 2023.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2040, Un après-midi au cœur de Monjoly, un village mondialisé
Le soleil filtre à travers le dôme végétalisé qui protège la place centrale du village, situé dans une vallée autrefois reculée des Alpes. Sous le dôme, une effervescence paisible et rafraichissante règne. Touristes et habitants se mêlent dans un ballet fluide, partageant des rires et des conversations dans une multitude de langues. C’est ici que Maya, 27 ans, une blogueuse de voyage, pose son drone-caméra et active son micro.
« Et nous voilà dans le premier village entièrement autosuffisant et décarboné des Alpes. Pas de voitures, pas de déchets visibles. Vous sentez ça ? », lance-t-elle à son audience en direct. « C’est l’odeur des pins et des herbes alpines… pas celle du kérosène ! Chaque bâtiment ici produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à des panneaux solaires organiques et des mini-éoliennes intégrées au paysage. L’excédent alimente les transports publics, comme les navettes autonomes qui vous ont conduits ici. »
Un bruit doux attire l’attention : une navette à hydrogène vert glisse silencieusement jusqu’à la place, déchargeant un groupe de familles venues d’Italie. Les enfants courent immédiatement vers un atelier interactif où ils apprennent à fabriquer des petits objets en matériaux biodégradables.
Dans ce village, tout semble pensé pour inspirer et connecter : les visiteurs repartent avec une empreinte carbone nulle, mais une empreinte émotionnelle profonde.
“Village mondialisé” : Scénario librement inspiré de “Prospective Horizons 2040”, réflexion prospective engagée par Atout France visant à identifier les facteurs de transformation du tourisme et de son environnement. La démarche prospective initiée a abouti à la formalisation de quatre scénarios sur le futur du tourisme à horizon 2040 présentés aux professionnels en décembre 2023.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2029, Grand Venicy
Victime d’un phénomène grandissant de surtourisme autour de son lac, la ville de Venicy au pied des Alpes s’est vu contrainte par ses habitants d’imposer des restrictions sur la circulation routière, afin de préserver un cadre de vie soutenable.
Chaque week-end, les centres-villes des communes du Grand Venicy se retrouvent totalement interdites aux voitures et camions de tous types. Les voies routières deviennent alors uniquement accessibles aux vélos et piétons.
En semaine, seuls les véhicules électriques sont autorisés, bien que des mouvements citoyens intensifient la pression pour les proscrire totalement.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
Aimeriez-vous vivre dans ce grand Venicy ?

2029, Grand Venicy
Victime d’un phénomène grandissant de surtourisme autour de son lac, la ville de Venicy au pied des Alpes s’est vu contrainte par ses habitants d’imposer des restrictions sur la circulation routière, afin de préserver un cadre de vie soutenable.
Chaque week-end, les centres-villes des communes du Grand Venicy se retrouvent totalement interdites aux voitures et camions de tous types. Les voies routières deviennent alors uniquement accessibles aux vélos et piétons.
En semaine, seuls les véhicules électriques sont autorisés, bien que des mouvements citoyens intensifient la pression pour les proscrire totalement.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
Aimeriez-vous vivre dans ce grand Venicy ?
2072, Palavas-les-Flots
Sous un ciel azur, Léa et Max descendent lentement les marches de l’écogare de Palavas-les-Flots, où ils viennent d’arriver. C’est un début d’octobre doux, un mois où, depuis quelques années, les vacances estivales d’antan ont été décalées par l’Union Européenne en 2066 pour éviter les vagues de chaleur intenses et les incendies de juillet et août. Leurs sacs légers sur le dos, ils ressentent une légère brise caressante qui contraste avec les souvenirs d’étés étouffants d’autrefois.
La station balnéaire est animée mais tranquille, rien de comparable avec la frénésie des anciennes vacances estivales. Les rues, autrefois bondées de touristes en quête de fraîcheur, sont aujourd’hui baignées par une lumière dorée, sans l’oppressante chaleur. Les restaurants locaux, qui ont adapté leurs menus pour cette nouvelle saison touristique, proposent des spécialités aux saveurs automnales, comme la tarte aux figues et la soupe de châtaignes.
Léa regarde Max en souriant. « Je me demande comment faisaient les gens avant l’époque des vacances automnales. Se balader ici sous 45 degrés, ça devait être intenable !”
Max acquiesce. « Oui, et maintenant, on profite vraiment. Pas besoin de courir d’un endroit climatisé à un autre. Regarde ce ciel, cette lumière… C’est parfait. »
« C’est vraiment ma saison préférée, » murmure Léa, tandis qu’ils s’assoient pour savourer le moment. Le soir s’étire sans hâte, comme le début d’un automne tranquille, où chaque instant est savouré, loin des chaleurs intenses d’un passé encore récent.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2072, Palavas-les-Flots
Sous un ciel azur, Léa et Max descendent lentement les marches de l’écogare de Palavas-les-Flots, où ils viennent d’arriver. C’est un début d’octobre doux, un mois où, depuis quelques années, les vacances estivales d’antan ont été décalées par l’Union Européenne en 2066 pour éviter les vagues de chaleur intenses et les incendies de juillet et août. Leurs sacs légers sur le dos, ils ressentent une légère brise caressante qui contraste avec les souvenirs d’étés étouffants d’autrefois.
La station balnéaire est animée mais tranquille, rien de comparable avec la frénésie des anciennes vacances estivales. Les rues, autrefois bondées de touristes en quête de fraîcheur, sont aujourd’hui baignées par une lumière dorée, sans l’oppressante chaleur. Les restaurants locaux, qui ont adapté leurs menus pour cette nouvelle saison touristique, proposent des spécialités aux saveurs automnales, comme la tarte aux figues et la soupe de châtaignes.
Léa regarde Max en souriant. « Je me demande comment faisaient les gens avant l’époque des vacances automnales. Se balader ici sous 45 degrés, ça devait être intenable !”
Max acquiesce. « Oui, et maintenant, on profite vraiment. Pas besoin de courir d’un endroit climatisé à un autre. Regarde ce ciel, cette lumière… C’est parfait. »
« C’est vraiment ma saison préférée, » murmure Léa, tandis qu’ils s’assoient pour savourer le moment. Le soir s’étire sans hâte, comme le début d’un automne tranquille, où chaque instant est savouré, loin des chaleurs intenses d’un passé encore récent.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2044, Paris
Dans une fan zone à Paris, le soleil d’été brille haut dans le ciel, projetant une lumière éclatante sur les écrans géants qui dominent les Champs Elysées. Les Jeux Olympiques de 2044 se déroulent à Dubai, et bien que les stades soient à des milliers de kilomètres, l’excitation est palpable au cœur de la capitale française.
Les haut-parleurs diffusent les commentaires en direct, tandis que les écrans affichent les performances des athlètes français en temps réel.
Sophie, une jeune parisienne de 25 ans, est venue avec son groupe d’amis pour assister aux finales de l’athlétisme.
« Allez Marie-Jo, tu peux le faire ! » crie Sophie, les poings serrés de tension.
À côté d’elle, Thomas, son ami d’enfance, ajuste son smartphone VR. Grâce à cette technologie, il peut vivre la course comme s’il était au bord de la piste à Dubai.
La foule retient son souffle alors que le coup de pistolet retentit, et les athlètes s’élancent. Les secondes s’étirent tandis que les regards restent fixés sur les écrans. Puis, c’est l’explosion de joie. Marie-Jo, la sprinteuse française, franchit la ligne d’arrivée en première position.
« Elle l’a fait ! Elle a gagné ! » hurle Sophie, sautant dans les bras de Thomas. La fan zone éclate de célébrations, les chants et les acclamations résonnent à travers la place.
Pourtant, derrière cette euphorie, une réalité plus sombre plane. Les billets pour Dubai étaient hors de portée pour la plupart des spectateurs français, et les restrictions environnementales strictes ont rendu les voyages internationaux plus complexes. Ces fan zones, bien que festives, reflètent une nouvelle normalité où la distance géographique et les enjeux écologiques modèlent l’expérience du tourisme sportif, connecté mais distant, partagé mais fragmenté.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA #JO #jo2024

2044, Paris
Dans une fan zone à Paris, le soleil d’été brille haut dans le ciel, projetant une lumière éclatante sur les écrans géants qui dominent les Champs Elysées. Les Jeux Olympiques de 2044 se déroulent à Dubai, et bien que les stades soient à des milliers de kilomètres, l’excitation est palpable au cœur de la capitale française.
Les haut-parleurs diffusent les commentaires en direct, tandis que les écrans affichent les performances des athlètes français en temps réel.
Sophie, une jeune parisienne de 25 ans, est venue avec son groupe d’amis pour assister aux finales de l’athlétisme.
« Allez Marie-Jo, tu peux le faire ! » crie Sophie, les poings serrés de tension.
À côté d’elle, Thomas, son ami d’enfance, ajuste son smartphone VR. Grâce à cette technologie, il peut vivre la course comme s’il était au bord de la piste à Dubai.
La foule retient son souffle alors que le coup de pistolet retentit, et les athlètes s’élancent. Les secondes s’étirent tandis que les regards restent fixés sur les écrans. Puis, c’est l’explosion de joie. Marie-Jo, la sprinteuse française, franchit la ligne d’arrivée en première position.
« Elle l’a fait ! Elle a gagné ! » hurle Sophie, sautant dans les bras de Thomas. La fan zone éclate de célébrations, les chants et les acclamations résonnent à travers la place.
Pourtant, derrière cette euphorie, une réalité plus sombre plane. Les billets pour Dubai étaient hors de portée pour la plupart des spectateurs français, et les restrictions environnementales strictes ont rendu les voyages internationaux plus complexes. Ces fan zones, bien que festives, reflètent une nouvelle normalité où la distance géographique et les enjeux écologiques modèlent l’expérience du tourisme sportif, connecté mais distant, partagé mais fragmenté.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA #JO #jo2024
2027
Au cœur de la ville pittoresque de Montreuil-sur-Mer, l’office de tourisme local, niché dans une bâtisse historique, est une oasis d’authenticité dans un monde touristique dominé par les technologies. Il fait partie des rares résistants en France ayant conservé une pratique traditionnelle du métier de conseiller en séjour. Ici, pas de chatbots ni de recommandations basées sur des algorithmes. Ce sont les habitants passionnés qui accueillent les visiteurs, offrant leurs connaissances et conseils avisés.
Marie, une conseillère touristique souriante et chaleureuse, s’apprête à recevoir une nouvelle vague de touristes.
« Bonjour, bienvenue à Montreuil-sur-Mer ! » s’exclame-t-elle en voyant entrer un jeune couple, Clara et Hugo.
« Bonjour ! » répond Clara. « Nous cherchons des conseils pour découvrir la ville. Nous préférons éviter les circuits touristiques habituels et explorer des endroits moins connus. »
Marie leur sourit « Vous êtes au bon endroit. Nous avons une brochure spécialement dédiée aux secrets locaux, rédigée par des conseillers humains. Mais avant tout, parlons un peu de vos centres d’intérêt. »
Hugo s’avance, curieux. « Nous aimons beaucoup l’histoire et la nature. »
Marie réfléchit un instant. « Alors, je vous conseille de commencer par le sentier de la vieille ville. Peu de gens le connaissent, mais il offre des vues magnifiques sur les remparts et mène à un petit jardin caché, parfait pour un pique-nique. Ensuite, il y a la maison de l’artisanat où vous pourrez voir des démonstrations en direct et même participer à des ateliers. »
La journée de Clara et Hugo sera une réussite. Malgré la montée en puissance de l’IA dans les usages touristiques, rien ne peut remplacer l’interaction humaine, l’écoute et la passion partagée. Ils étaient encore nombreux à considérer le tourisme comme une affaire de cœur.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2027
Au cœur de la ville pittoresque de Montreuil-sur-Mer, l’office de tourisme local, niché dans une bâtisse historique, est une oasis d’authenticité dans un monde touristique dominé par les technologies. Il fait partie des rares résistants en France ayant conservé une pratique traditionnelle du métier de conseiller en séjour. Ici, pas de chatbots ni de recommandations basées sur des algorithmes. Ce sont les habitants passionnés qui accueillent les visiteurs, offrant leurs connaissances et conseils avisés.
Marie, une conseillère touristique souriante et chaleureuse, s’apprête à recevoir une nouvelle vague de touristes.
« Bonjour, bienvenue à Montreuil-sur-Mer ! » s’exclame-t-elle en voyant entrer un jeune couple, Clara et Hugo.
« Bonjour ! » répond Clara. « Nous cherchons des conseils pour découvrir la ville. Nous préférons éviter les circuits touristiques habituels et explorer des endroits moins connus. »
Marie leur sourit « Vous êtes au bon endroit. Nous avons une brochure spécialement dédiée aux secrets locaux, rédigée par des conseillers humains. Mais avant tout, parlons un peu de vos centres d’intérêt. »
Hugo s’avance, curieux. « Nous aimons beaucoup l’histoire et la nature. »
Marie réfléchit un instant. « Alors, je vous conseille de commencer par le sentier de la vieille ville. Peu de gens le connaissent, mais il offre des vues magnifiques sur les remparts et mène à un petit jardin caché, parfait pour un pique-nique. Ensuite, il y a la maison de l’artisanat où vous pourrez voir des démonstrations en direct et même participer à des ateliers. »
La journée de Clara et Hugo sera une réussite. Malgré la montée en puissance de l’IA dans les usages touristiques, rien ne peut remplacer l’interaction humaine, l’écoute et la passion partagée. Ils étaient encore nombreux à considérer le tourisme comme une affaire de cœur.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2038, Paris
La technologie des métavers a révolutionné le tourisme. Alice et Lucas, deux amis passionnés d’histoire, se retrouvent dans un VTC (Virtual Tourism Center) au cœur de Paris. Ce soir, ils revivent une soirée au légendaire Moulin Rouge des années 1920.
« J’ai toujours rêvé de voir ça de mes propres yeux, » dit Alice. Lucas ajuste son casque de réalité augmentée avec un sourire complice. « Prépare-toi, ça va être incroyable. »
Une voix suave leur souhaite la bienvenue et explique brièvement l’expérience qui les attend. Dès que les lumières s’éteignent, les visiteurs mettent leurs casques et sont immédiatement plongés dans une époque révolue.
Les murs du bâtiment disparaissent pour laisser place à l’effervescence du Moulin Rouge des années folles. Les couleurs vives des affiches, la musique entraînante des orchestres et le brouhaha des conversations animées les entourent. Alice et Lucas échangent un regard émerveillé.
« Regarde ces costumes, c’est magnifique, » murmure Alice, fascinée par les danseuses de cancan virevoltant sur scène. Lucas acquiesce, son attention captée par un serveur en livrée qui leur apporte des boissons virtuelles.
Alice s’arrête devant un groupe de musiciens jouant une mélodie entraînante, tandis que Lucas se laisse captiver par une table de jeu où des aristocrates parient de grosses sommes.
Un homme en costume élégant les aborde soudainement, les invitant à danser. Alice rit et accepte, entraînant Lucas sur la piste. Ils se mêlent aux danseurs, oubliant presque que tout cela n’est qu’une projection virtuelle.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2038, Paris
La technologie des métavers a révolutionné le tourisme. Alice et Lucas, deux amis passionnés d’histoire, se retrouvent dans un VTC (Virtual Tourism Center) au cœur de Paris. Ce soir, ils revivent une soirée au légendaire Moulin Rouge des années 1920.
« J’ai toujours rêvé de voir ça de mes propres yeux, » dit Alice. Lucas ajuste son casque de réalité augmentée avec un sourire complice. « Prépare-toi, ça va être incroyable. »
Une voix suave leur souhaite la bienvenue et explique brièvement l’expérience qui les attend. Dès que les lumières s’éteignent, les visiteurs mettent leurs casques et sont immédiatement plongés dans une époque révolue.
Les murs du bâtiment disparaissent pour laisser place à l’effervescence du Moulin Rouge des années folles. Les couleurs vives des affiches, la musique entraînante des orchestres et le brouhaha des conversations animées les entourent. Alice et Lucas échangent un regard émerveillé.
« Regarde ces costumes, c’est magnifique, » murmure Alice, fascinée par les danseuses de cancan virevoltant sur scène. Lucas acquiesce, son attention captée par un serveur en livrée qui leur apporte des boissons virtuelles.
Alice s’arrête devant un groupe de musiciens jouant une mélodie entraînante, tandis que Lucas se laisse captiver par une table de jeu où des aristocrates parient de grosses sommes.
Un homme en costume élégant les aborde soudainement, les invitant à danser. Alice rit et accepte, entraînant Lucas sur la piste. Ils se mêlent aux danseurs, oubliant presque que tout cela n’est qu’une projection virtuelle.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2097
Le permis de voyager est devenu obligatoire pour les ressortissants de l’Union Européenne, après sa mise en œuvre probatoire dix ans auparavant. Le contrôle des déplacements vise à réduire l’impact carbone de l’aviation civile.
Les heurts et les remouds de la population passés, les citoyens européens ont fini par accepter ce nouveau passeport limitant les voyages de loisirs en avion selon des barèmes annuels établis sur une cinquantaine de critères (composition familiale, profession, niveau d’imposition…).
Un permis d’entrée en UE est en cours d’élaboration, pour imposer aux ressortissants externes un contrôle quantitatif sur leurs déplacements en Europe.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2097
Le permis de voyager est devenu obligatoire pour les ressortissants de l’Union Européenne, après sa mise en œuvre probatoire dix ans auparavant. Le contrôle des déplacements vise à réduire l’impact carbone de l’aviation civile.
Les heurts et les remouds de la population passés, les citoyens européens ont fini par accepter ce nouveau passeport limitant les voyages de loisirs en avion selon des barèmes annuels établis sur une cinquantaine de critères (composition familiale, profession, niveau d’imposition…).
Un permis d’entrée en UE est en cours d’élaboration, pour imposer aux ressortissants externes un contrôle quantitatif sur leurs déplacements en Europe.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2138
Les derniers habitants des anciennes stations de ski des Alpes du Nord ont quitté le territoire à contre cœur. Bien que l’activité économique ait cessé de nombreuses années plus tôt, ils étaient encore quelques résilients à rester vivre dans leur station; en subsistant difficilement à leurs besoins.
Mais la réalité politique et économique avait rattrapé le rêve idéaliste d’une autre vie en montagne : la notation de la dette souveraine de la France étant passée à B1, soit l’équivalent du Bangladesh cent ans plus tôt, le Gouvernement n’étant plus en mesure de financer les services publics pour le territoires les moins accessibles et les moins peuplés.
Un grand plan de réorientation sur les bassins de population à densité significative a eu pour effet d’accélérer l’exode des territoires alpins et pyrénéens, rendant à la Nature ces lieux chargés d’histoire touristique des deux siècles précédents.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2138
Les derniers habitants des anciennes stations de ski des Alpes du Nord ont quitté le territoire à contre cœur. Bien que l’activité économique ait cessé de nombreuses années plus tôt, ils étaient encore quelques résilients à rester vivre dans leur station; en subsistant difficilement à leurs besoins.
Mais la réalité politique et économique avait rattrapé le rêve idéaliste d’une autre vie en montagne : la notation de la dette souveraine de la France étant passée à B1, soit l’équivalent du Bangladesh cent ans plus tôt, le Gouvernement n’étant plus en mesure de financer les services publics pour le territoires les moins accessibles et les moins peuplés.
Un grand plan de réorientation sur les bassins de population à densité significative a eu pour effet d’accélérer l’exode des territoires alpins et pyrénéens, rendant à la Nature ces lieux chargés d’histoire touristique des deux siècles précédents.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA
2043, Kenya
La fin des safaris a provoqué une recrudescence du braconnage en Afrique. Les lois environnementales qui visaient à protéger les animaux ont éloigné la réalité de leurs objectifs : la manne financière perdue que représentait le tourisme a amené les populations à rechercher une activité tout aussi lucrative, à laquelle seule l’illégalité peut répondre.
La population des éléphants d’Afrique a chuté de 75% en 5 ans, passant pour la première fois sous le seuil symbolique de 100 000 individus sur l’ensemble du continent. Leur extinction est inéluctable.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2043, Kenya
La fin des safaris a provoqué une recrudescence du braconnage en Afrique. Les lois environnementales qui visaient à protéger les animaux ont éloigné la réalité de leurs objectifs : la manne financière perdue que représentait le tourisme a amené les populations à rechercher une activité tout aussi lucrative, à laquelle seule l’illégalité peut répondre.
La population des éléphants d’Afrique a chuté de 75% en 5 ans, passant pour la première fois sous le seuil symbolique de 100 000 individus sur l’ensemble du continent. Leur extinction est inéluctable.
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2052, Finistère
Dans un village côtier du Finistère, autrefois délaissé, l’effervescence est palpable. La campagne électorale bat son plein. Le sujet majeur de ces législatives concerne la politique de rééquilibrage territorial, une initiative de la majorité en place qui redessine les contours du tourisme en France, transformant des régions auparavant peu habitées en destinations prisées.
Sur la place centrale, un marché artisanal attire une foule diverse. Des stands colorés proposent des produits locaux : galettes bretonnes, cidre bio et objets d’artisanat en bois flotté. Marine, une jeune entrepreneure parisienne, a installé ici son stand de bijoux fabriqués à partir de matériaux recyclés. Elle discute avec un touriste allemand, séduit par l’authenticité et la beauté du lieu.
« C’est incroyable de voir à quel point ce village a changé en si peu de temps », commente l’homme, observant les étals animés.
« Oui, avant, c’était presque une ville fantôme », répond Marine en souriant. « La politique de rééquilibrage territorial a vraiment redonné vie à cet endroit. »
Au fond, sur une petite estrade décorée de banderoles, un candidat aux législatives parle avec passion. Il évoque les réussites de la politique de rééquilibrage : des écoles rouvertes, des commerces florissants, et une qualité de vie retrouvée. « Nous devons continuer sur cette voie, » déclare-t-il, « et soutenir nos territoires pour un développement équilibré et durable ! »
Marine écoute d’une oreille distraite, occupée à vendre ses créations. Mais elle sait que ce discours résonne avec l’expérience de nombreux nouveaux habitants, venus chercher une nouvelle vie loin des grandes métropoles.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA

2052, Finistère
Dans un village côtier du Finistère, autrefois délaissé, l’effervescence est palpable. La campagne électorale bat son plein. Le sujet majeur de ces législatives concerne la politique de rééquilibrage territorial, une initiative de la majorité en place qui redessine les contours du tourisme en France, transformant des régions auparavant peu habitées en destinations prisées.
Sur la place centrale, un marché artisanal attire une foule diverse. Des stands colorés proposent des produits locaux : galettes bretonnes, cidre bio et objets d’artisanat en bois flotté. Marine, une jeune entrepreneure parisienne, a installé ici son stand de bijoux fabriqués à partir de matériaux recyclés. Elle discute avec un touriste allemand, séduit par l’authenticité et la beauté du lieu.
« C’est incroyable de voir à quel point ce village a changé en si peu de temps », commente l’homme, observant les étals animés.
« Oui, avant, c’était presque une ville fantôme », répond Marine en souriant. « La politique de rééquilibrage territorial a vraiment redonné vie à cet endroit. »
Au fond, sur une petite estrade décorée de banderoles, un candidat aux législatives parle avec passion. Il évoque les réussites de la politique de rééquilibrage : des écoles rouvertes, des commerces florissants, et une qualité de vie retrouvée. « Nous devons continuer sur cette voie, » déclare-t-il, « et soutenir nos territoires pour un développement équilibré et durable ! »
Marine écoute d’une oreille distraite, occupée à vendre ses créations. Mais elle sait que ce discours résonne avec l’expérience de nombreux nouveaux habitants, venus chercher une nouvelle vie loin des grandes métropoles.
#Hodologia #Tourisme #Prospective #Futur #IA